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Miaou et sac à dos

15 juin 2016

De l'incapacité de générer des pensées positives

ça ne va pas. Rien ne va. Depuis des semaines. Stress, fatigue et pourtant difficulté à trouver le sommeil et à le conserver, attente, reproches. D'abord les miens, que je me fais à moi même. Je doute, je cogite, sans doute trop. Ce mal-être, ce spleen qui m'accompagne, personne ne semble le voir. Il faut dire que depuis, ma petite enfance, je m'applique à porter ce masque de façade, celui qui dit "tout va bien, la vie est merveilleuse". Mes larmes, mes douleurs, elles ne sont réservées qu'au noir et au silence.Ces moments de doute, où rien ne va, il y en a eu et il y en aura encore... J'ai toujours trouvé le moyen d'actionner la roue et d'impulser le mouvement. Mais cette fois, je n'arrive pas. Je ne prends pas le dessus, c'est comme ci tout glissait sur moi, comme ci je n'avais plus la volonté.
Après avoir tant porté, m'être battue, souvent pour deux, (avec pour remerciement des reproches) j'aimerais que quelqu'un ou quelque chose me porte un peu à son tour. Me reposer de cette manière quelques instants.

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19 mai 2016

Provençal le Gaulois et la téléportation

Il est des lieux qui nous apaisent et dans lesquels nous aimerions nous téléporter. Avec le recul, il est étonnant de voir quels lieux sont des refuges choisis par notre esprit. Pour ma part, une destination à l'autre bout de la France, près d'un lieu qui aura été mon petit coin de paradis sur terre durant quatre ans. Etrangement, j'aurais parié sur le spot de surf où l'on peut admirer le mouvement perpétuel des vagues, entendre cette musique apaisante de l'eau qui fouette les rochers. Sentir le sable sur ses pieds et la brise légère battre les dunes. J'aurais parié sur cette plage idéale bien qu'au climat incertain, mais non mon esprit, c'est déporter sur un port de plaisance une trentaine de kilomètres plus loin.
La vallée des fous, celle où mon regard se porte sur les voiliers de courses. De quoi sans doute interroger l'âme aventurière de quiconque. Qu'est-ce qui pousse des hommes à se jeter littéralement à l'eau, à partir, à tout abandonner et s'abandonner ? Mon esprit a du retenir cet endroit pour sa capacité à éveiller mon imaginaire et pour mon émerveillement à regarder tout ce petit monde s'agiter. Envie ou besoin d'y retourner, je ne sais pas. Pour une heure ou deux, peu importe, la distance est trop importante avec ce chez moi actuel et la téléportation n'existe malheureusement pas.

8 mai 2016

Ton nom : 4 lettres qui comptent

Des mois ont passés et je ne pensais plus à toi, à notre rencontre éphémère et hasardeuse mais qui m'a marqué durablement. C'est étrange et un peu fou, mais cet étranger que tu étais et es toujours (objectivement), m'était familier. Je ne suis pas genre à croire en des vies parallèles ou autres explications planantes. Je suis plutôt terre à terre, et pourtant. Toi, l'étranger qui croisais mon regard à travers le parebrise d'une voiture, je t'ai compris et sans doute reconnu, je n'ai malheureusement pas de mots plus terre à terre et proche de la réalité. Nous étions comme deux livres ouverts : les histoires, la souffrance, les joies et l'envie d'aller de l'avant. Aucun mot n'était nécessaire, les yeux en disant bien plus.
Le hasard et nos engagements nous ont permis de nous rencontrer plusieurs fois, malgré nos mondes différents.L'occasion d'échanger mais très peu, en réalité. Pourtant, un an après, je n'ai rien oublié de ces rencontres. Je dirais même qu'elle m'a hantée, ébranlée pour des mois. Je n'y pensais plus mais ton visage m'est réapparu cette semaine, en pleine nuit, au milieu d'un rêve, sans raison apparente, comme ci je vivais un bout de ta vie passée.

Tous ces mots, j'aurais voulu avoir la force de te les envoyer, mais je suis sans doute trop pudique. Il faut dire qu'on m'a bien appris à ne jamais parler sentiment ou à montrer ses émotions. Si je ne sais pourquoi ce rêve cette semaine, je voulais simplement te dire que oui, quelque part, quelqu'un pense à toi et admire tes qualités : se battre pour avancer, pour ses rêves et vivre pour ses convictions, son idéal. Juste merci d'être une lumière dans l'obscurité. Il n'y a que peu de chance que nous nous recroisions un jour, et pourtant je n'oublierais pas, peut-être parce que tu m'as apporté plus en quelques heures que certains ont pu donner en année. C'est indescriptible et sans doute incompréhensible, c'est ainsi. Merci l'ami.

1 mai 2016

Débuter un projet 365

Cette semaine, j'ai pu sortir l'argentique, le tester. La bague d'adaptation étant arrivée. C'est plutôt cool, ce retour à l'argentique. J'ai hâte de développer la pellicule (il me reste encore 9 vues possible, mais j'attends d'avoir une scène intéressante à photographier, je ne veux pas la finir pour la finir). J'espère que le résultat sera bon, utilisant un vieux m42 sur un boitier argentique récent, je dois trouver le paramètre vitesse d'obturation par moi-même, ne pouvant me fier à la cellule de l'appareil qui ne reconnait pas l'ouverture de mon diaphragme. Et oui, c'est de l'expérimental, n'ayant pas de cellule à main, je fais confiance à mes yeux pour évaluer la "densité lumineuse" et je me conforte avec une appli smartphone toute basique.
Je compte aussi depoussiérer mon zenit ttl et l'utiliser de nouveau. L'inconvénient du zenit ? Son poids, puis ayant déjà pas mal de dizaines d'années à son compteur, je pense qu'un bon dépoussierage lui ferait du bien... ça m'éviterait peut-être de m'énerver sur mon viseur à la prise de vue... Bon j'avoue, je suis un peu une Suzanne Meyer en puissance, maladroite comme pas permis... J'ai donc tendance à casser mes pellicules dans le boitier en forçant. Bref, je divague.

Ce retour à l'argentique, c'est aussi un peu l'envie d'explorer autres choses que ma zone de confort. La mer, les paysages marins, attendre les belles couleurs... Et depuis quelques temps, j'envisage le projet 365. Je sais que ce projet est pas mal décrié. Beaucoup de photographes le juge classique, banal sans intérêt. et ça peut être le cas, si la seule contrainte (mais quand même énorme) est de prendre une photo par jour pendant un an. Je peux comprendre ce point de vue, voire m'y joindre, si le projet 365 est seulement un journal photographique biographique, témoin de son quotidien. Dans ce cas précis, il a un intérêt certains pour le porteur du projet 365 : maitriser son appareil, et garder la trace d'une année, augmenter sa créativité, mais peut-être un peu moins sur un plan artistique.

Pour ma part, mener ce projet serait un moyen de travailler sur certaines qualités que je ne possède pas, à savoir la régularité ou la perséverance. Je pense plutôt être quelqu'un de dilettante, je m'intéresse énormément à beaucoup de choses mais j'ai du mal à ne faire qu'une seule chose à la fois et à aller jusqu'au bout de mes idées lorsqu'elles nécessitent une motivation sur le long terme. J'ai tendance à commencer, puis mettre en pause pour reprendre plus tard ou ne pas reprendre du tout. C'est un vilain défaut, je sais, mais il y a tellement de choses à découvrir que parfois, je me dis que ne courir qu'un seul lièvre serait comme lire et relire un seul et même ouvrage durant des années. En plus d'arriver à m'imposer un peu de rigueur, ce projet 365 pourrait m'obliger à me sortir de nouveaux de ma zone de confort en matière de photographies. J'ai un faible pour la photo de paysage, et notamment les paysages côtiers... La mer est une source d'inspiration inépuisable, quelque chose qui me fascine et ne cesse de m'inspirer mais je me dis que sortir du "bleu" pourrait aussi être bénéfique. Bref, il y a plein de raisons qui peuvent nous pousser à entamer un tel projet, la seule chose qui m'empêche encore aujourd'hui de commencer et le côté journal, que je souhaiterais casser en me contraignant à une thématique mensuelle. Une thématique suffisament ouverte pour produire une série de 30 clichés mais suffisament fermée pour me pousser à explorer d'autres possibilités...


 

28 avril 2016

Instant cocooning

Ce matin, on se permet une presque grasse matinée jusque 7h30 puis bouquinage jusque 8h. La suite du programme de ce premier jour de repos depuis quinze jours : flaner tranquillement et cocooner.
Un shampooing, un petit gommage du visage puis un masque hydratant anti-oxydant. Le tout au naturel, bien sûr. Mes petites recettes ? Elles sont hyper simples, on trouve d'ailleurs la plupart des ingrédients dans sa cuisine.

Pour le gommage du visage, j'utilise d'habitude une cuillère à soupe de marc de café que j'accompagne d'une cuillère d'huile (abricot mais l'huile d'olive fait largement le job), d'un filet de citron et d'une bonne cuillère de miel liquide. Un petit bain de vapeur pour ouvrir les pores (glamour, n'est-ce pas ?) ou si vous êtes une flemmarde (comme moi), un gant passé sous l'eau chaude qu'on laisse quelques instants posé sur le visage. Puis on peut appliquer sa petite préparation en petit mouvement circulaire tout doux, pendant deux trois minutes. La douceur est la clé de la réussite, l'objectif n'est pas de se poncer le visage. A noter, que je n'avais pas de marc de café ce matin, je me suis rabbatue sur le bicarbonate de soude mais je le déconseille si votre peau est sensible, préféré la poudre d'amande. Une fois les petits massages circulaires effectués, on peut laisser la pate posée quelques instants sur le visage, le miel va hydrater votre peau. (même que si vous le laissez 20min, même pas besoin du masque hydratant après).

J'enchaine ensuite avec un masque hydratant, tout aussi simple. Une pincée de noix de muscade en poudre, une cuillère à soupe de cacao, une petite cuillère de farine de riz, une grosse cuillère de miel, une grosse cuillère de creme fraîche (yaourt ou creme de soja, ça marche aussi). On mélange pour obtenir une jolie pâte toute lisse, qui sent bon le chocolat et qui tient bien sur notre pinceau. Puis on étale, et on laisse 20min. Le mieux est d'avoir une pate bien épaisse, si comme moi, vous voulez pouvoir bouger pendant 20min et faire d'autres choses. On rince à l'eau tiède voire froide. Et on profite de la douceur extrême de sa peau.

Personnellement, je suis convaincue par l'efficacité de ce duo. Ce petit rituel, je le fais en temps normal, une fois par semaine mais en ce moment, c'est quand j'ai le temps. Quoi qu'il en soit, croyez moi, pas besoin d'une crème à 40€ bourrée de produits chimiques pour prendre soin de soi. La simplicité et le naturel, c'est économique et bien plus efficace !

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26 avril 2016

L'enfer, c'est les autres

Comme disait l'autre, l'enfer c'est les autres. Je pense qu'à un moment ou un autre, toute personne vivant en appartement peut valider cette phrase. Je tenais à remercier la voisine du dessus pour qui le "bonjour" est un mot inexistant, tout comme le concept de respect. Réveiller chaque matin par ses cris sur les enfants et je vous passe la vulgarité des propos pour lever un enfant de six ans du lit... Et le chien qui aboie sur le balcon jour et nuit.
Nous lui avons demandé gentiment une fois de faire attention pour son chien et au volume sonore le matin, car impossible de dormir plus longtemps que 7h30... Rien, pas de pire mais pas de mieux. Ah oui, sa réponse : "ce n'est pas moi qui crie sur mon gamin, c'est la voisine encore dessus"... Je veux bien, mais les prénoms ne trompent pas. Et pas de chance le fils de la voisine du 3e ne porte pas le même nom que le sien.
2nde tentative rien, si ce n'est de l'agacement. Les bonnes résolutions n'étaient pas encore à l'ordre du jour. Nous en alertons le concierge, d'autres voisins se plaignent... Notamment ceux des immeubles voisins. OUi, un aboiement de chien ça porte. Un petit mieux mais voilà que ça repart de plus belle. Nouvelle remarque "mais j'en ai rien à foutre de vous ! Je fais ce que je veux, si vous et les voisins êtes pas contents, y'a la solution déménagement ! moi je m'en tape".
L'absence d'un simple bonjour ou d'un "merci" quand on lui tient la porte, m'agace passablement mais là, c'est le pompon. Je déteste les mésententes de voisinage, une entente cordiale. Je comprends qu'il y ait du bruit parfois, c'est normal en appartement, un diner entre amis, un anniversaire, un énervement. Oui, mais faire du bruit constamment comme ci on était seule dans l'immeuble. Non merci. Je n'aime pas jouer l'emmerdeuse, je suis pour la paix des ménages. On y a réfléchi et on a décidé de la signaler de nouveaux au concierge, puis au propriétaire si pas de mieux. Si, toujours aucune amélioration, pour ma part, puisque le dialogue est rompu... Ce sera enregistrement du bruit et relevé des horaires puis commissariat. Je n'ai pas envie d'en arriver là mais en dehors du simple aspect bruit, un chien (et j'en ai un en appart), ça se sort ailleurs que seulement sur un petit balcon de 2m² et ça ne fait pas sa vie sur le dit balcon, surtout lorsqu'il hurle la mort chaque nuit. Ce n'est pas un jouet ou un objet.

23 avril 2016

Plonger vers l'analog

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La photographie, une passion. C'est à l'âge de six ans que j'ai tenu mon premier appareil photo dans les mains. Je me souviens, sur le bord de la route, dans le camion familiale. Mon père était partie à sa course cycliste, et nous on attendait. Puis j'ai vu dans le coffre l'appareil argentique de mon père. Je l'ai pris, puis j'ai commencé à m'amuser avec l'objectif. J'ai attendu que mon père et ses amis passent en vélo devant nous et j'ai pris une photo. Je suis allée reposer l'appareil. Quelques mois plus tard, mon oncle et ma tante m'offrait un petit appareil photo en plastique, pour les enfants. L'équivalent d'un jetable mais en rechargeable. Je l'ai utilisé pour les voyages scolaires de fin d'années. Puis en CM1 ou CM2, on m'a offert un autre appareil, plus solide... J'avais accidentèlement cassé la manivelle pour rembobiner de l'autre. C'était un petit pentax, plus robuste. Un Clapet en plastique pour entrer la pellicule, puis le reste en métal. C'est avec ce petit appareil que j'ai appris les règles de cadrage, la recherche et la patience. Ce qui fait que l'on compose une photographie en somme.

En grandissant et avec l'avénement du numérique, s'est développé une éloge de la rapidité et de la quantité de l'image. Je pense ne jamais avoir compris cet intérêt de faire une dizaine de fois la même photographie pour en avoir au moins une de bonne. Je suis bien entendue passer au numérique, il possède ses qualités. Elles sont indéniables. Ma pratique de la photographie, même devenue semi-pro voire officiellement professionnelle, s'est toujours faite dans la lenteur et la reflexion. Je ne suis pas une enragée du déclenchement, j'attends l'oeil derrière l'objectif avec patience le moment propice. Rien ne sert de photographier un sourire crispé ou encore un paysage à la composition bancale ou à la lumière plate. Ce n'est pas le moment d'appuyer tout simplement. Puis je peux rester des semaines sans photographier. Eloge de la lenteur. C'est aussi un besoin de prendre de la distance. Profiter du moment, autrement que derrière un écran ou une visée.

Pourquoi écrire tout ça ? Cette semaine, je me suis dit, tiens et si tu profitais du printemps et de l'été pour photographier ta région en argentique. Puis je suis allée acheter des pellicules. Je me suis contentée de ce que j'ai trouvé. Deux pellicules fujifilm, j'ai hâte de les tester, de voir leur rendu sur mon viel argentique. Je photographie régulièrement ces dernières années en argentique mais toujours avec des Ilford, du noir et blanc donc. Je ne sais pourquoi mais l'achat de pellicules et cette décision de retourner plus assidument vers l'argentique me met du baume au coeur, me réconforte. Ces derniers temps, je m'étais demandée pourquoi photographier, comment photographier et j'étais et suis toujours lassée du post traitement numérique. De longues heures passées pour une recherche de la perfection. Eloge de la lenteur. Ce que je veux de la lenteur, de la spontanéité, de l'inattendu, du grain, du brut. Deux pellicules, pleine de promesse.

19 avril 2016

Une petite lecture de la semaine qui me laisse pensive

Au cours d'un repas dans ma famille, on m'a proposé d'aller explorer la bibliothèque qui doit être démantelée et en partie liquidée avant déménagement. Je pense que toute personne qui aime lire, connait ce calvaire du déménagement et des livres qui sont lourds pour les bras et les cartons... (Je ne vous raconte pas comment ma bibliothèque est depuis 2ans précieusement conservée dans un garde meuble... logement trop petit, impossibilité de mettre ne serait-ce qu'une étagère Billy de monsieur le suèdois.)
Après quelques minutes passées seules dans les lieux, on m'a dit "Sers toi, prends tous les bouquins qui t'intéressent, sois sans pitié". Je n'ai pas dépecé la bête, il faut dire que d'une génération à une autre, les envies et goûts de lecture peuvent être différents. J'y ai quand même trouvé quelques affaires... Six ou sept livres, parmi lesquels un auteur que j'avais déjà lu auparavant : Jean-Christophe Grangé.

Je l'avais découvert, il y a déjà quelques années, avec les Rivières Pourpres. Puis j'avais vu le film. Il me semble également avoir lu quelques temps plus tard l'Empire des Loups puis le Vol des Cygognes... Et cette semaine, c'était donc le tour du Miserere.

Un résumé de l'histoire en quelques mots : un meurtre dans une église arménienne, un flic à la retraite qui mène l'enquête en douce, puis une série de meurtre suivant le même modus operandi, le tout ponctué d'inscription mystique.

Si vous aimez les enquêtes policières teintées de mysticisme religieux, les livres de Grangé sont fait pour vous. Les livres de Grangé se lisent facilement, les pages se tournent, et ce que j'apprécie chez cet auteur, c'est que dès les premières pages, on embarque. On suit le héros, toujours un peu torturé ou borderline, dans une course folle. Nos yeux parcourent les lignes frénétiquement, nous sommes vite pris dans l'action, dans l'enquête. Le côté un peu décevant chez Grangé, c'est que ces livres sont un peu stéréotypés : même type de personnages principaux, même schéma narratif, même sorte de méchants, même milieu (je n'ai pas tout lu mais à chaque fois on était entre police et religion).
Au bout de quelques pages, je me suis dit "ah mais le revoilà avec ses méchants nazis bien chrétiens et bien méchants à la recherche de la pureté !" et j'en suis venue à me demander pourquoi cette obsession de Grangé pour la thématique ? J'ai beau avoir parcouru sa courte bio wikipédia, son site internet. Pas de réponse. Si quelqu'un peut m'éclairer, je suis preneuse.

 


Est-ce que je conseille ce livre ? Oui, dans la mesure où même si ma lecture était sans surprise, j'ai adoré parcourir ce roman et je ne regrette pas ma lecture. Pour qui ? Je dirais tout le monde, dans la mesure où la personne aime les policiers. Lecteurs avertis ou non, peu importe, je suis certaine que les livres de Grangé peuvent convenir à des personnes qui n'aiment pas forcément lire. L'univers est particulier, toujours très cinématographique, l'intrigue est prenante, la lecture passe rapidement malgré les 600pages qui peuvent être impressionnantes pour un lecteur non acharné. C'est divertissant, pour moi, vraiment une lecture plaisir où je n'ai pas besoin de me prendre la tête à retenir 20 000 persos, 50000 faits (hello Le trône de Fer).


Pour les flemmards, Miserere a été adapté au cinéma en 2013 sous le nom La marque des Anges avec Depardieu et Joey Star. Je ne sais pas encore si je regarderais l'adaptation, le casting me déçoit un peu... J'avoue que je ne voyais pas ces deux acteurs dans le rôle des deux personnages principaux... Depardieu en Lionel Kasdan, arménien, je suis sceptique, le physique ne correspond pas à l'image que je me faisais du héros dans le livre. Joey Starr, lui, doit jouer le rôle de Volokine... Oui, je ne sais pas, je crois qu'ils ont totalement modifé ce personnage, peut-être pour coller d'avantage à Joey Star mais je reste sceptique. Volokine n'est plus Volokine et ça me fait peur pour le dérouler de l'histoire.

18 avril 2016

Du coup de calcaire

shetland

Sans savoir expliqué le pourquoi du comment, la soirée débute avec un petit moral... Un blues à l'âme qui m'a contaminé à la sortie du boulot, sur la route du retour. Pourtant, la journée ne s'est pas mal passée, au contraire. Je pense que je le sentais venir ce coup de calgon. Sur la route, je me suis arrêtée acheter un paquet de cigarettes. C'était ça ou du chocolat. J'ai opté pour le moins calorique, et accessoirement pour le chemin le plus court.
Je n'aime pas cet état de transe, où l'on ne va ni bien, ni mal. Sans doute de la fatigue. De la musique, une cigarette et une route déserte de quoi tergiverser. La radio annonce que c'est aujourd'hui la journée du bonheur. Moi, qui suis d'un naturel optimiste, voilà qu'aujourd'hui je me plais à contredire cette journée mondiale du bonheur, même les Lolcats ne parviennent pas à me décrocher un sourire.

Simplement se poser sur une plage, dessiner, peindre ou photographier. Peu importe, du calme, du vent, la douce mélodie des vagues et les cris moqueurs des goélands. Allez, je stoppe ici, je retourne travailler, mémoriser ce qui doit l'être pour être pleine de confiance et de sourire devant mon groupe de demain.

11 avril 2016

De la paresse capillaire - cheveux aux naturels

Rebelle-Merida

Ce matin sous la douche, je me faisais une remarque : "mais bon sang, Miaounimous, tu es devenue une flemmarde capillaire !". Et oui, depuis quelques temps, tous les dix jours, le constat est le même : j'ai la flemme de me laver les cheveux. Pourtant il y a encore un an, je me les lavais deux à trois fois par semaine et avec plaisir. Que s'est-il passé ?

C'est simple, j'appelle ce syndrome la flemmarde beauté au naturel. Il y a un an presque pile poil, je décidais d'abandonner les colorations chimiques pour revenir au henné (cette fois, clean). Par la même occasion, je découvrais Aromazone et tout un tas de produits au nom aussi imprononçable qu'aux bénéfices mystérieux. Souffrant alors de démangeaisons et plaques cutanée, aussi bien au niveau du cuir chevelu que de la peau du corps, je décidais de franchir le pas d'une routine plus naturelle. Pas simple au départ, j'avais beaucoup d'à priori : est-ce que ça va nettoyer aussi bien ? est-ce que je ne jette pas des euros par la fenêtre ?

Et bien un an plus tard, je peux dire que non. Je n'ai plus de produits issus des grandes surfaces et autres boutiques coiffeurs... Bon je n'en ai plus, j'ai reçu un coffret produit de beauté pour noel contenant gel douche, gommage corporel et creme hydratante pour le corps... Le premier me sert à nettoyer mes pinceaux, le second, je l'ai donné et le troisième à nettoyer le plastique de ma voiture. Et si après quelques hennés, je suis finalement revenue au teinture chimique car je n'ai pas trouvé de moyen de contrer l'effet cuivré/rouge du henné et que je ne voulais plus de ces reflets après les avoir porté un bon moment par le passé. Mais hormis, ça, tous les produits cosmétiques sont bio (pour le maquillage, je fais au fur et à mesure : me reste le mascara et le crayon khol à terminer pour en changer), clean voire vegan. Et ça va beaucoup mieux... A tel point, que je suis passée de deux à trois shampooings semaine, à un shampooing semaine voire tous les 10jours selon les semaines... Et j'ai la flemme de les laver bien souvent, car même au bout de 10 jours, ils ne sont pas sales comme auparavant, c'est juste qu'ayant des boucles, elles sont moins belles, toutes défaites puis plus long, ça deviendrait diffcile de démêler... mais bon sang, quelle libération d'être une beauté naturelle ! La transition n'est pas toujours évidente mais bon sang : salle de bain liberée, gain de temps (pas besoin d'après shampooing, à la limite un petit masque si vraiment j'ai une grosse envie de cocooning, un bain d'huile par mois) et on redécouvre les qualités de son cheveux !

Less is more.

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